Deux sites cultivables de la région administrative de la Basse Guinée sont choisis pour la cause. Le Centre de recherche agronomique de Foulayah et celui de Kilissy, une cinquantaine d’hectares pourraient être mis en valeur à cet effet. Le partenariat agricole Guinéo-chinois qui en est l’initiateur.

Pour le Directeur général de recherche de l’Institut agronomique de Guinée, Dr Sawa Camara ledit partenariat pourrait permettre aux chercheurs guinéens d’avoir une maîtrise parfaite de la technologie de production du riz hybride de la génétique très avancée. « Donc cela nous permet d’envoyer des jeunes chercheurs en Chine pour une formation . C’est dans ce cadre que d’autres chercheurs chinois sont là, pour former des Guinéens. Ces derniers vont être dotés de capacité d’analyse et de travail pour mettre au point un riz hybride à partir de nos variétés locales », a-t-il expliqué.

De son côté, l’un des chercheurs du Centre de recherche agronomique de Killisy, Ibrahima Bah de faire remarquer que ledit projet pourrait permettre à coup sûr d’atteindre l’autosuffisance alimentaire.

« C’est un plus à la production rizicole en Guinée, si avec les variétés que nous avons, le paysan n’a que 800 kilos par hectare, mais avec ce riz hybride, il peut avoir jusqu’à 7 à 8 tonnes et même plus. Je crois que les paysans vont être encore plus ravis et encouragés à mieux faire et à projeter leurs activités sur la riziculture et donc prétendre même l’autosuffisance alimentaire », a déclaré l’agronome de centre de Killisy.

 Dassassa Tamoné pour Billetdujour.com