La décision vient de tomber ce mercredi au tribunal de première instance de Dixinn. Un ouf de soulagement pour le détenu et les hommes de médias, notamment le Collectif qui s’est mobilisé pour exiger sa libération dès les premières heures de son arrestation.
Amadou Djouldé Diallo, journaliste sportif a été poursuivi pour ‘’ offense au chef de l’Etat’’.
Une décision que ses confrères n’ont pas manqué de dénoncer. Parce que disent-ils, elle viole l’article L002 portant sur la liberté de la presse qui dépénalisé les délits de presse en Guinée. L’objectif de cette loi est d’ailleurs d’éviter qu’un citoyen ne soit arrêté et mis en prison pour des délits commis par voie de presse.
C’est pourquoi, des journalistes, avocats au niveau national et international ont mené des démarches pour obtenir sa libération afin qu’il puisse préparer librement sa défense mais ça été sans suite depuis le 27 février.
C’est seulement après plus de deux mois de détention que notre confrère vient de quitter les quatre murs de la maison centrale de Conakry, moyennant une amende de 5 millions de francs guinéens.
Binta Wann