En Guinée, les maisons d’arrêt sont synonymes de la fin de parcours terrestre  d’un prévenu ou condamné. Pour la simple raison que les locaux devant accueillir les pensionnaires sont de véritables mouroir. 

Tout cela occasionné par l’exiguité des locaux, le manque d’aération, la surpopulation carcérale, la sous alimentation, pas de soins adéquats…. Des maux qui ne donnent aucunement la chance d’être animé d’y survivre avec ces conditions.

À l’image des détenus de la commune urbaine de Coyah qui ont trouvé la mort, dans les cellules du commissariat et de l’escadron de la préfecture de Coyah en détention provisoire en début du mois-ci. C’est un fait illustratif. Si le département de la Justice et des droits de l’homme a réagi face à cette situation. Il est lieu de préciser tout de même que tous les détenus de nos différentes maisons d’arrêt du pays ont les mêmes préoccupations.

Les battages médiatiques ont pu sortir du bois les autorités du ministère de la Justice et des droits de l’homme. Sinon, ces dernières savent pertinemment les préoccupations des prévenus et condamnés des différentes prisons du pays. Mais pour juste enlever la boue sur la daba, comme on dit, elles font des cirques pour dire devant les objectifs ded caméras qu’elles ont en train de diligenter afin de répondre aux préoccupations des détenus.

Cette problématique doit interpeller les autorités. Parce que dans d’autres cieux, les maisons d’arrêt sont de véritables lieu de reconstruction de citoyens. Là, en tout dans les pays civilisés, qui fait l’observance des droits de l’homme. Tous les genres de corps de métiers sont enseignés. Ce qui fait, certains prisonniers sortent avec un bagage professionnel. Toute chose qui l’éviterait de tomber encore dans les travers. Hélas, qu’en République de Guinée, les différents régimes aucun n’a fait une priorité. Les maisons d’arrêt, toutes d’ailleurs sans exception ont toujours un décor moyenâgeux. À quand le changement de mentalité?

Jean Claude Tamoné pour Billetdujour.com