Ce mardi, le Directeur général adjoint, chargé des infrastructures et du développement de la Société des eaux de Guinée, SEG, Moussa Aboubacar Camara a pris fonction. La salle de réunion de ladite entreprise située à Almamya/Kaloum a servi de cadre.  

Dans son speech, il a indiqué  les sentiments qui l’animent sont de fierté et de grande responsabilité au regard de tous les défis qui les attendent dans ce secteur. « Nous allons nous atteler avec le leadership du nouveau Directeur général, pour que les défis du secteur soient relevés avec le soutien de tous les travailleurs de la SEG, des autorités, notre département et aussi la population guinéenne, pour laquelle, on se battra pour la sortir de cette corvée de la recherche d’eau », a introduit Moussa Aboubacar Camara.
Il a par la suite, énuméré les cinq axes prioritaires selon lui, pouvant permettre aux Guinéens d’avoir de l’eau potable chez eux. Le premier axe prioritaire sera de réussir la transition générationnelle: « c’est une nouvelle génération qui prend la relève du secteur », a-t-il précisé.
Le deuxième axe pour Moussa Aboubacar Camara reste a-t-il dit est  la mobilisation des financements. « Le secteur est resté 20 ans sans investissement majeur, donc ça reste un grand défi. On souhaite, comme ça été le cas pour le secteur de l’énergie qu’un plan Marchal soit mis en place afin de développer les infrastructures permettant la satisfaction des besoins des populations. »
Le troisième défi prioritaire a-t-il mentionné est celui de l’équilibre financier du secteur: « il y a des études tarifaires et de modèle financier de la SEG qui sont prévues dans le cadre d’un financement de la Banque mondiale, ça sera un des léviers pour voir comment on va atteindre l’équilibre de ce secteur », a déclaré le DGA.
Quatrièmement, il a indiqué l’éfficacité opérationnelle de la SEG: « nous perdons beaucoup d’eau, plus de 40%. Il faut qu’on se mette à l’oeuvre pour réduire considérablement les pertes d’eaux qui sont constatées dans Conakry », fait-il remarquer.
La protection des ressources en eau reste pour Moussa Aboubacar le cinquième défi prioritaire: « les études montrent qu’il faut aller de plus en plus loin pour chercher l’eau, et cela à un coût en terme d’investissement, mais aussi en terme d’exploitation. Là aussi, on aura besoin de l’appui des populations pour la protection en ressources en eau », a-t-il  conclu.
Richard TAMONÉ pour Billetdujour.com