La marche forcée que le peuple de Guinée a entamé à la faveur de l’avènement du CNRD au pouvoir, nous amène à nous interroger sur qui faut-il confier certains leviers du pouvoir de l’appareil administratif.

Après 63 ans d’indépendance, les hommes ne manquent pas. Beaucoup ont acquis des expériences et prêts à rendre service à l’Etat et par ricochet le peuple de Guinée.

Il convient de souligner qu’ils sont nombreux et parmi eux, nous pouvons  citer ne serait-ce que trois : l’un, est un homme de médias, il suffit juste de le mettre à l’épreuve pour connaître l’immensité de son talent: Amadou Mouctar Diallo, Mouctar Kalan pour les amis. Le pays venant de loin, sinon il est l’un des oiseaux rares sur qui la nation peut compter.

Le second, lui, ses proches le décrit d’avoir un calme olympien. Une qualité réservée surtout aux hommes qui font tourner l’économie. Il a regagné le bercail ces dernières années, après les études universitaires au Sénégal. Mohamed Fakoy Bangoura,  dirige un établissement bancaire, en plein essor actuellement dans le pays.
En ce moment précis, que les signaux de l’économie guinéenne sont au rouge, la République a besoin des hommes comme Fakoy pour mettre sur les rails l’économie.
Le dernier, qui se trouve le troisième, est l’un des tout premiers bénéficiaires du projet rajeunir et féminiser l’administration publique. Il est dans l’appareil judiciaire, après quelques temps passé en tant que juge d’instruction, présentement il siège au niveau du tribunal de première instance de Kaloum. Mohamed Diawara, un amoureux de la République. Le Rouge-jaune-vert coule dans ses veines.
Espérons que les nouvelles autorités ne vont pas s’adonner à la turpitude des gouvernants passés. Diawara est l’un rare juge dont le verdict (audience) n’est pas remis en cause à la Cour d’appel. Il aime éclairer la religion de l’opinion sur des questions juridiques et judiciaires. Il a déjà, un ouvrage dans les rayons des différentes bibliothèques de la place.
En plus de la langue des Molières, il écrit et parle couramment l’anglais. En dépit, du niveau de corruption ambiant que connait le milieu judiciaire du pays, ce dernier est l’un des rares juges, pour ne pas dire le seul sur qui un avocat peut en témoigner d’avoir cédé à des combines de dessous de table. C’est un jeune homme dont-il faudrait compter pour débarrasser la justice Guinée de ses maux.
Que Dieu oriente nos autorités sur des bons grains du pays. Amen!
Richard TAMONÉ Journaliste