C’est le moins que l’on puisse dire. Aujourd’hui, aucun Guinéen n’a le contrôle du coût du transport voire les produits de premières nécessités. La nouvelle hausse des prix du carburant empire la vie des Guinéens qui était déjà précaire. « La souffrance était annoncée par nos dirigeants« , a rappelé Mariama Camara, vendeuse de fruits et légumes à Madina. Le Président de la République, Alpha Condé, poursuit-elle, a dit : « Rien ne sera comme avant. Nous allons souffrir cette année vu que les prix ont grimpé partout’’.

Triste, pauvre Guinéen !

Le Guinéen est devenu un tambour. Le Gouvernement fixe son prix et les autres acteurs socio-économiques vont le reste du jeu. Tenez-vous bien.

Pour le tronçon, Bambéto-Madina, il faut débloquer 4 000 francs guinéens soit 2 000 par tronçon avec une augmentation de 500 francs guinéens.

Au niveau du marché Niger pour se rendre en ville, on exige aux passagers de donner 4 000 où ils payaient 3 000 francs guinéens.

De Kaloum à Kipé, c’est désormais 6 mille Gnf contre 4 500 Gnf avant la hausse.

Pire, il y a des tronçons où il y a une augmentation de 1000 francs
guinéens.

Il faut preciser qu’en dépit des menaces du Gouvernement et syndicats des transporteurs, les chauffeurs n’ont pas accepté de se plier à la décision demandant à ne pas augmenter le tarif.

Pauvre de nous !

Mouctar Kalan Diallo pour Billetdujour.com