Cette information est prise dans le rapport de décembre 2018 de la Commission de santé de l’Assemblée nationale, la 8ème législature. Le document ‘’ Rapport de visites des structures sanitaires par les membres de la commission de santé de l’Assemblée nationale’’  est le résultat des tournées effectuées par les élus du peuple dans les différentes structures sanitaires du pays.
Selon ce rapport, l’hôpital Sino-Guinéen a été construit grâce à la coopération entre la République populaire de la Chine et celle de la Guinée. L’établissement a une capacité d’accueil de 107 lits pour un effectif 140 employés, dont 24 de la coopération médicale chinoise, 22 contractuels et 94 titulaires.
Toujours dans ce document, il est mentionné que ce centre de santé reste la meilleure structure sanitaire publique du pays avec une fréquentation très élevée soit 16 000 consultations en 2016. Son fonctionnement est assuré à travers les subventions de l’Etat guinéen qui représentent 18,5% de la subvention chinois à hauteur de 9,1% et de ces recettes propres qui sont de 72,05%.

Au cours de 2016, 7 milliards de gnf ont été récoltés en recette et en 13 milliards en 2017. Le document précise que les principales sources de recettes sont les hospitalisations 22% et la vente de médicaments au sein de la structure 22% et par contre les sources de dépenses de dépenses portent sur l’achat de médicaments et le fonctionnement qui sont respectivement de 34% et 26%.
Le rapport a en revanche noté de passage qu’en dépit de tous ces constats réconfortants, la structure a un nombre limité de capacité d’accueil, manque d’équipement notamment de scanner mais également un déficit de médecins spécialisés.
Et pour pallier cet état de fait, son extension et l’équipement serait programmé.
Quand à la cherté de la prise en charge, les responsables de la structure ont reconnu cela, mais que cela serait due, a-t-on lu, a de la qualité des prestations et la couverture des frais de fonctionnement de la structure.
Au sujet de la fréquence notable des cas de décès enregistré souvent, les chefs de l’hôpital Sino-guinéen avaient évoqué trois facteurs qui seraient due à cela :
-Renvoie à cet hôpital des cas compliqués, dont la structure ne peut faire face en Guinée.
-La réception des personnes déjà condamnées par leur maladie à l’étranger mais qui préfèrent mourir dignement dans une structure propre.
-Actuellement, c’est la seule structure qui dispose de chambres froides de qualité, généralement tous ceux qui veulent conserver les corps, les transportent au niveau morgue de l’hôpital et la levée de corps est généralement sources de communiqué au niveau des radios faisant ainsi croire aux citoyens que la source de ces décès sont de l’hôpital guinéen.
Une synthèse de :  A-Mantcho pour Billetdujour.com