C’est un paradoxe que la junte militaire malienne est en train faire subir les différents contingents qui ont pris part à la Mission des Nations unies pour la stabilisation du Mali/MINUSMA.
La junte qui a chassé du pouvoir à Ibrahim Boubacar Kéïta, pendant qu’ils ont librement demandé sur tous les toits, le départ des contingents militaires sur leur sol. Au moment où, ces militaires étrangers s’activent pour quitter leur pays. Le chef de la junte Assimi Goéta et ses lieutenants procèdent à des manoeuvres dilatoires pour retarder le départ des différents contingents.
ll y a quelques jours, les militaires tchadiens dans le refus des autorités maliennes d’accord une autorisation de vol sur le territoire malien à l’ONU, afin d’évacuer le contingent du Tchad, ces derniers ont rejoins finalement leur pays par véhicule sans attendre l’avis malien.
Le même scénario reste palpable en ce moment au Nord du Mali, à Kidal, localité stratégique pour les rebelles qui combattent les militaires maliens.

« Mali-Minusma/Le départ accéléré de la Minusma de kidal fin octobre pourrait être compromis. Aucun avion de l’ONU n’a obtenu l’autorisation de vol sur le territoire malien ce 27/10/, sauf un hélicoptère de ravitaillement en eau. Le personnel civil est très très inquiet », a posté le correspondant de RFI, Serge Daniel sur sa page X, anciennement tweeter.

Pour rappel, sauf erreur de notre part, cette localité très disputée est sous couvert de MINUSMA à travers le contingent guinéen. Vraissemblement, les soldats qui assurent la défense et la sécurité dans cette partie du Mali sont exposés à un danger permanent.
Vivement que la sagesse gagne les autorités de la transition du Mali afin qu’ils puissent permettre le départ de tous les contingents sur leur sol comme ils l’ont toujours réclamé, à chaque fois qu’ils ont eu l’opportunité.
A-Tchol pour Billetdujour.com