C’est avec une grande déception que j’ai lu la décision de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Afrique envers notre pays – frère, le Mali. Une information qui m’a donné des nausées,des étourdissements,des hoquets en ce sens que cette même organisation a soutenu des Présidents qui ont tripatouillé, quatri-patouillé les Constitutions sur lesquelles ils ont prêté serment.
N’est- ce pas le Président ivoirien, Alassane Ouattara, gouverne avec une constitution falsifiée à sa guise ? Pourquoi Paul Biya est toujours soutenu non seulement par les Occidentaux et par la même institution qui se disent aujourd’hui garants des États constitutionnels ?
Quel est le degré de contribution de cette institution pour aider notre pays frère le Mali à lutter contre le terrorisme ? N’est-ce pas depuis plus de cinq ans la France est au Mali pour, dit-elle, aider les autorités à lutter contre le terrorisme ? Mais à quoi a réellement servir ce supposé coup de main ? De mon côté, aggravation du terrorisme, départ d’un Président constitutionnellement élu (IBK), propagation du terrorisme vers les pays frontaliers avec le Mali, famine, exode, …
Pour sa part, au lieu de soutenir les efforts du Mali, la CEDEAO, censée, de surcroît, défendre l’Afrique sur tous les plans, se fend d’une décision pour empêtrer davantage le Mali. Quel déshonneur envers nos devanciers ( Sékou Touré, Thomas Sankara, Kwame Nkrumah et autres ?)
C’est pour toutes ces raisons que je qualifie la décision de la CEDEAO d’arbitraire contre un peuple frère et je m’indigne. En lieu et place des sanctions,les États Africains devraient envoyer davantage de soldats de moyens matériels et / ou financiers pour aider cet État à lutter contre le terrorisme, la BECEAO financer entièrement les frais de ce combat.
En attendant une prise de conscience de la part de certains chefs de villages ( Présidents africains), la jeunesse africaine doit se mobiliser pour aider le Mali pendant cette période de crise car la force et le développement de l’Afrique ne seront gagnés que dans l’union.
Bouka Barry