Ce mardi 11 Octobre, s’est tenue dans la salle 28 Septembre du Palais du peuple, la célébration du 10e anniversaire de la journée internationale de la jeune fille. Placée sous le thème : « Equal power now (Pouvoir égal, en français)», cette commémoration  a été célébrée par les Nations Unies sous le thème : « Notre temps est venu. Nos droits, notre avenir ». Pour le Club ELLES, l’occasion a été mise à profit pour procéder au lancement de son Magazine » ELLES INSPIRENT Génération Z », qui est pensé et crée pour influencer et guider l’opinion publique féminine sur le rôle modèle de la géante féminine. C’est un magazine de 32 pages et vendu à 20.000GNF.

Situant le contexte, Chérif Haïdara, la vice-présidente du Club ELLES a rappelé que l’objectif de cette célébration est de faire prévaloir les droits de la jeune fille et lui trouver une place de choix.

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Parlant de son organisation, le Club ELLES, Mademoiselle Haïdara a confié que c’est une ONG créée depuis 2019 et vise le développement personnel et le leadership des filles en Guinée. En plus, lutter aussi contre les violences faites aux femmes, les viols. « Nous œuvrons aussi dans l’éducation sexuelle ».
Présentant le premier numéro du magazine,  » ELLES INSPIRENT Génération Z », la vice-présente a signifié qu’il y a des biographies de plusieurs jeunes filles et plusieurs femmes qu’elles ont jugé inspirantes du pays. « Parce que nous avons remarqué qu’en Guinée voire dans le monde, les filles prennent le mauvais exemple.  Avec ce magazine, nous sommes confiantes que cette façon de voir va changer. Oui, nos amies, petites et grandes sœurs, tantes, verront des bonnes références sous les yeux avec ce magazine de 36 pages. Après le lancement aujourd’hui, nous avons prévu d’aller dans les écoles faire des tournées pour présenter notre Mag et aussi sensibiliser les jeunes élèves et étudiantes. En fait, nous voulons offrir ce magazine. Aujourd’hui, le but de cette cérémonie est de récolter des fonds en quelque sorte pour pouvoir ensuite aller offrir ce magazine dans les différentes écoles où nous passerons.  Et c’est à 20.000fg.  Nous sommes 32 sœurs, membres du Club»,  a expliqué Chérif Haïdara.

Intervenant, Madame Haba Elise Koivoigui, Associée à More and More, mentor du Club ELLES ,  a félicité ses filles pour un coup d’essai , ce fut un coup de maître.« Elles sont vraiment à féliciter. Tout ce travail a été abattu par ces jeunes filles et avec un financement interne. C’est pourquoi, j’invite les partenaires à leur faire confiance aussi. Depuis 3 ans déjà, ce sont des conseils, des orientations…  Ce travail que vous voyez-vous est le fruit de leur propre effort. Parce que c’est leur première activité où je ne suis pas intervenue, elles ont tout organisé de bout en bout. De la conception en passant par rédaction des contenus, jusqu’à l’organisation de la cérémonie de lancement », a confié Madame Haba.

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Elles n’ont pas reçu d’appui d’aucune institution, a-t-elle ajouté. « A un moment donné, j’ai eu peur, je leur ai dit : écoutez, est-ce qu’il ne faut pas surseoir ? Est-ce que ce n’est pas trop grand ? Elles ont dit on va y arriver. Et elles l’ont fait. Donc ça déjà c’est la preuve que la jeune fille guinéenne peut », a révélé l’Associée de More and More.

A l’image des autres jeunes entrepreneures  et activités invitées,  la Conseillère du Conseil national de laTransition (CNT), Maimouna Barry a remercié les organisatrices pour cette nouvelle aventure tout en leur encourageant de ne jamais se décourager. Pour elle, le combat pour la protection, l’émancipation de la jeune fille est une lutte de tous les jours. Plus loin, elle a estimé que la responsabilité est synonyme d’autonimisation. Mon message,  c’est  de vous demander « D’accepter d’étudier, si vous refusez,  vous risquerez de prendre une chose que vous pouvez prendre en main, prennnez des initiatives concrètes, accepter la responsabilité de vos erreurs. Oui, un leader ce quelqu’un qui accepte de reconnaître son tord et présenter ses excuses,  il faut toujours étudier bien la situation avant de s’engager,  apprendre à rester face aux étiquettes qu’on nous colle parfois ,  nous les femmes,  revenir que vous ne  pouvez pas avoir  de la visibilité  sans créer  de la jalousie humaine», a averti la Conseillère.
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Mouctar Kalan Diallo pour Billetdujour.com