Ce mercredi 23 février 2022 s’est tenue une rencontre à la cour d’appel de Conakry entre le procureur général , Alphonse Charles Wright et des présidents d’associations de presse. L’objectif échanger sur les manquements observés ces derniers temps au niveau de la presse.«Je maintiens de manière formelle ledit communiqué visant l’ouverture d’informations judiciaires. Et, on ne bougera pas d’un cran.
Aujourd’hui, cette rencontre a permis aux chefs de médias de relever avec le parquet quelques dérapages tant bien que mal au niveau de certaines presses.« La nécessité pour chaque directeur de la presse, qu’elle soit écrite ou en ligne, est la responsabilité qui découle de la Loi 010 portant liberté de la presse en République de Guinée. Le parquet général reste formel là-dessus en disant ceci : Aucun journaliste ne doit être inquiété en raison de la liberté de la presse qu’il exprime dans l’exercice de sa fonction. Mais, une fois de plus , aucun journaliste ne doit être toléré lorsqu’il viole la loi portant sur la liberté de la presse », dit le procureur généra, Charles Wright l .
« Vous savez que nous sommes dans une période de transition, cela veut dire qu’une période de transition voudrait être une période apaisée, une période de quiétude sociale. Les médias jouent un rôle fondamental dans le renforcement de la cohésion sociale. La responsabilité sociétale du journaliste n’est pas à démontrer dès lors que vous prenez votre légitimité d’une loi qui vous donne la possibilité de créer en toute liberté et posséder des entreprises de presse sans aucune instruction. Mais, cette loi vous dit que la liberté d’expression doit être limitée par la loi, l’intérêt de l’ordre public et de l’unité nationale. Si certains journalistes se permettent au nom de la liberté de la presse de tenir des propos qui ont tendance à porter atteinte à la quiétude sociale… Moi, je ne défends pas une corporation, je défends une société et cette société a des valeurs qui sont la paix et la quiétude sociale. Si un journaliste doit être inquiété parce qu’il fait bien son travail, je serai le premier à m’opposer parce que la liberté de la presse est le socle même de la démocratie », a-t-il dit.
Mobaillo Diallo pour Billetdujour.com