L’opinion a l’impression ou tout moins de vivre la même situation que le qui-vive du Troisième mandat, mené, il y a moins de cinq par le régime déchu d’Alpha Condé.
Pour rappel, les organisations sociales, sous la bannière: Dynamique des organisations de la société civile guinéenne de la place ont déposé au niveau des mairies des courriers, à l’idée simplement d’informer, les présidents spéciaux des communes devant concerner par lesdites manifestations prévue des 30, 31 juillet au 1er août 2024. Ces derniers, entendent dénoncer entre autres: de cesser de tomber à bras raccourcis sur des citoyens hors de toutes procédures judiciaires, mais aussi et surtout la vie chère qui bat son plein, chez le guinéen lambda.
Et comme, on pouvait s’y attendre, madame, le gouverneur de la ville de Conakry, M’Hawa Sylla et le procureur général près de la Cour d’appel de Conakry, Fallou Doumbouya ont rendu public des communiqués, signifiant l’interdiction aux organisateurs des manifestations dans la capitale guinéenne.
« Par lettres d’information en date du 24 Juillet 2024 adressées aux communes de Dixinn, Gbessia, Matoto et Ratoma par certains membres de la société civile, annonçant des manifestations politiques à Conakry les 30, 31 juillet et 1er août 2024. Au regard des mesures administratives et sécuritaires prises par le Comité national pour le rassemblement et le développement (CNRD), interdisant les manifestations politiques sur les voies publiques en République de Guinée, la Gouverneure de la Ville de Conakry informe la paisible population de Conakry que ces différentes dispositions d’interdiction restent et demeurent en vigueur et ce, en raison de l’existence de risques de troubles graves à l’ordre public », a-t-on lu le communiqué du gouvernorat de Conakry.
Le procureur général, près de la Cour d’appel de Conakry, Fallou Doumbouya a de son côté, martelé ceci: « En ma qualité de coordination de l’action publique du ressort de ladite cour, indiqué que les différents parquets d’instance territorialement compétents, engageront sans délai des poursuites pénales à l’encontre des organisations de ces manifestations en cas de non-respect de ces interdictions », a fait savoir le procureur général Fallou Doumbouya.
En dépit de tout, la Dynamique des organisations de société civile maintient ses actions sociales de dénonciations: « En tout état de cause, nous informons le vaillant peuple de Guinée que les séries de manifestations prévues les 30 Juillet, 31 Juillet et 1er août sont maintenues et que les menaces brandis par le parquet général visent à semer la peur, l’intimidation et la démobilisation de nos compatriotes.
Nous rappelons encore une fois nos revendications :
1- La libération sans conditions de nos camarades Foniké Menguè et Bilo Bah;
2- La réparation du préjudice causé suite à la privation des libertés;
3- La libération des médias et l’arrêt du musèlement de la presse; et
4- L’amélioration des conditions de vie des guinéens notamment la desserte en électricité et la baisse des prix des denrées de premières nécessités.
Vivement, que les filles et fils de ce même peuple de la République de Guinée s’entendent, afin que la quiétude règne dans la cité.
Sumptup pour Billetdujour.com