L’activité anthropique serait à l’origine de la disparition desdites espèces marines : la tortue marine, les herbiers marins et la mangrove. Pour pallier à cet de fait, un projet regroupant cinq pays de la sous-région a été mis sur pied.
Le Pr Mamadou Saliou Diallo, de l’ONG Guinée écologie a indiqué que ledit projet s’investit à préserver l’impact des activités de l’homme dans les cinq pays : la Mauritanie, le Cap Vert, le Sénégal, la Guinée Bissau et la Guinée. « Il s’agit de voir dans quelle mesure les impacts des infrastructures sur ces trois cibles : tortue marine, herbier marin, mangrove peuvent être contrôlés. Dans le cas échéant, atténuer ou compenser au maximum les effets négatifs susceptibles de se produire lors la réalisation des infrastructures », a déclaré le Pr Mamadou Saliou Diallo.
Il n’y a pas que ces trois espèces qui seraient menacées, a-t-il ajouté. « On aurait pu prendre les baleines. En fait les tortues marines, la mangrove et les herbiers marins sont particulièrement menacés. On travaille sur des cibles particulières mais d’autres cibles sont susceptibles d’être intéressants. Mais il est certain que les tortues marines sont très menacées, de même que la mangrove », a fait savoir Pr Diallo.
Puis de renchérir rien que la quantité de bois de la mangrove débarquée dans les différents débarcadères de la ville de Conakry reste préoccupant. « Il y a également la construction jusqu’à l’intérieur de la mangrove. C’est pourquoi, il faut agir et agir de manière raisonnable, afin d’avoir les résultats qui sont censés être des résultats probants ».
Tchmann pour Billetdujour.com