Il n’y a pas de déterminant unique au défi de l’emploi des jeunes dans la région africaine. Il s’agit plutôt d’une combinaison de facteurs contribuant à aggraver une situation qui est devenue, de ce fait, une priorité politique pour la région.
En Afrique subsaharienne , les taux de chômage restent relativement faibles car la grande majorité des jeunes actifs au travail ne peut pas se permettre de ne pas travailler. Cependant, ces jeunes souffrent régulièrement de sous-emploi et du manque de conditions de travail décentes. Sur les 38,1% du total de travailleurs pauvres en Afrique sub-saharienne, les jeunes représentent 23,5 %. Les jeunes femmes ont tendance à être plus défavorisées que les jeunes hommes dans l’accès au travail et font face a des conditions de travail pires que leurs homologues masculins.
Pendant ce temps le Ministère en charge de la Jeunesse est plus concentré sur des foras que sur le problème de la jeunesse est-il à la hauteur sans ignorer la divisionnaire qu’il empreinte déjà le futur nous edifiera.
Depuis plus de 15 ans dans la vie associative, c’est la première fois d’apprendre des jeunes manifestent pour un manque d’emploi, d’habitude, nous assistons des réclamations politiques.
Dans ce même temps des plaisants se permettent d’organiser de la mamaya au nom et pour les jeunes dans une optique de trouver des moyens d’échapper à la sentence du Colonel et de sauver leurs peaux auprès de la CRIEF, N’est-il pas un manque de respect à la jeunesse Guinéenne qui tant souffert ?
Créer des conditions de l’emploi aux jeunes ne peut pas se faire dans la démagogie et de l’amateurisme des cadres qui n’ont jamais pu avoir un résultat depuis des décennies.
La vraie de la refondation, c’est la résolution des problèmes primaires des populations notamment les couches les plus vulnérables qui sont les femmes et les jeunes.
Il est temps de rappeler qu’il existe des centres d’autonomisation des femmes de certaines préfectures en lieux place de résoudre les problèmes, c’est une source de revenus des quelques cadres du département de tutel dommage que les réformes écologiques sont juste concentrées sur le passé et non pas sur la gestion actuelle, N’est-il pas mieux de revoir profondément les problèmes de ce pays et trouver des solutions ?
La différence entre avant et aujourd’hui, ce que les autres mangeaient avec bruits tandis que ceux actuellement dans un grand silence.
Des milliards justifiés sans actions concrète parfois  nous devons nous demander si eux qui gèrent sont vraiment des patriotes et voire douter de leurs nationalités car nul ne doit souhaiter le malheur pour ses compatriotes au point de vouloir leurs tromper et vouloir s’échapper à la cours de la justice des hommes, certes ils peuvent échapper à cette justice mais pas celle de Dieu.
Mes séminaires, les foras c’est bon, allons dans le sens de la construction et de l’innovation, nous des atouts pour le fait c’est pas de la magie.
Jeunes de Guinée c’est à nous de changer la donne. Nous sommes le présent et le futur de cette nation qui est riche mais avec une population pauvre.
Mamadou Barry Président CNJ Guinée