Pour rappel, l’Ong s’est fixée comme crédo, la lutte contre l’insécurité alimentaire, l’analphabétisme, l’enclavement, la dégradation de l’environnement, la promotion du tourisme dans des localités des préfectures de Boké et de Boffa.   

Cette année, les membres de l’Ong Dabaga Vision 2025, pour évaluer les activités du 1er et 2ème Plan triennal 2016-2021, ils se sont rencontrés du jeudi 16 au dimanche 19 février dernier à Boffa, précisément dans le district de Yampone, sous-préfecture de Mankountan.  

Une occasion que le bureau exécutif de ladite Ong a mis à profit pour voir ce qui va et ce qui ne va pas. « L’entretien a porté sur notre parcours, parce que nous avons commencé en 2014. En août 2015, nous avons présenté la note d’orientation, qui était le premier document phare de notre association, parce que jusqu’à ce niveau, nous étions en association », a rappelé le secrétaire général de l’Ong Dabaga Vision 2025, Blaise Marie Bikida Bangoura.

Poursuivant, il a précisé qu’en août 2015, que des missions auraient été envoyé dans les différents villages pays baga. « C’étaient pour nous permettre de recueillir les causes profondes de l’Etat actuel de nos villages. Alors ceci dit, les missionnaires ont apporté les informations qu’on a essayé de capitaliser et à faire des projets de développement. Elles ont touché plusieurs volets, l’éducation, la santé, la pêche, l’agriculture, le transport, l’environnement, le tourisme… », a-t-il déclaré.

« Si nous prenons l’éducation, il y a des villages qui ont des écoles à cycle incomplet, de trois classes et manque d’enseignants. Ce sont ces informations qu’on a capitalisé, et on en a fait des projets. Qu’on a reparti en trois Plans triennaux, le Premier plan est de 2016 à 2019 ; Deuxième plan 2019 à 2022 et le Troisième sera le dernier 2022-2025. »

Ainsi, a-t-il précisé, une retraite des cadres a eu lieu à Bawa : « on a fait ce document qu’on est venu présenter à Maren, pour que les paysans même valide les informations qu’ils ont donné à nos missionnaires, ça été validé et nous sommes rentrés dans les activités. Et comme généralement, on n’a pas les moyens, on a commencé par le maraîchage qu’on a lancé à Kaklètch, dans la préfecture de Boké, en décembre 2017. Entre temps, on recevait aussi 150 fagots de manioc de la variété nigériane Tocumbo, venus de Folaya/Kindia », a expliqué le secrétaire général.

Sur la même lancée, il a souligné que les districts de Tolgotch et de Maren ont été les localités dans d’expérimentation : « A Maren, ils ont fait deux campagnes de réussite, après l’engouement a baissé. Pourtant, la politique voudrait, quand ils récoltent, ils revendent la production et l’argent reste avec eux, ça doit servir le district », a déclaré Blaise Marie Bikida Bangoura.

Il a également déploré qu’en dépit la culture de maraîchage apporte comme gain, les gens ont du mal à s’adonner. « Pourtant présentement, ils ont fini de faire la récolte du riz, mais ils ne font rien au village. Alors que les mêmes zones qui servent de culture du riz, peut servir pour le maraîchage. Si je prends le cas du village de Missira par exemple, les gens sont avancés dans ce domaine.

Richard Dassassa pour Billetdujour.com