Les réseaux sociaux sont souvent sujets à conflit entre employés et employeurs dans les services. Concentrés sur leur l’écran, certains travailleurs s’y laissent distraire au détriment de leurs tâches. Un état de fait jugé inadmissible par certains employeurs qui n’hésitent pas à prendre des mesures contre tous ceux s’évertueraient à l’utilisation des réseaux sociaux pendant les heures de travail. C’est le cas d’Aboubacar Camara, ce chef d’entreprise qui a mis en garde ses employés contre toute navigation internet sur les réseaux pendant les heures de travail. « J’ai dit à mes travailleurs, si je surprends quelqu’un pendant les heures de travail en train de naviguer sur les réseaux sociaux, il sera purement et simplement remercié. Moi, je ne trouve rien dans ça. Tout ce qui me fait perdre le temps, l’argent, n’a pas sa place chez moi », soutient-il.
Par ailleurs, les réseaux sociaux ont un grand avantage à condition de savoir en faire bon usage. En sa qualité d’expatrié, Ahmed Diallo, estime que l’utilisation des réseaux sociaux souffre de manque de notion de base chez certains Guinéens. Il confie que des gens se servent souvent de Facebook sans connaitre son rôle. « Le principe est simple et clair. Vous avez vu quelqu’un que vous avez perdu longtemps, vous l’inviter pour renouer les relations et les contacts avec vous. Certains vont loin parce qu’avec ce même réseau social et des inconnus, ils échangent des contacts, traitent des affaires et se permettent parfois de célébrer ensemble un mariage qui est souvent vouer à l’échec », a-t-il regretté.
D’une façon ou d’une autre, le développement des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC), devient de plus en plus indispensable dans les habitudes et les activités. Il change les conditions de travail aussi bien dans les entreprises que dans l’administration. En bref, le monde est désormais devenu un village planétaire où les gens sont interconnectés instantanément. Un changement qui est apparemment visible dans le comportement de bon nombre de Guinéens qui ne peuvent plus s’en passer des réseaux sociaux, notamment facebook, badoo, twitter, twoo,…
Mouctar Kalan Diallo pour Billetdujour.com